Celle-ci décide de donner un cours complémentaire pour apporter de nouveaux éléments, alimenter la réflexion et l’argumentation sur ce thème qui concerne tout le monde.
Mais contrairement à ce qu’elle pensait cela provoque des réactions hostiles de la part de certains élèves et de leurs parents jusqu’à un tag, très violent, dessiné sur la porte du CDI.

« Pourquoi donc me sentais-je coupable ? Comment de telles choses pouvaient-elles se produire ? Je n’en avais aucune idée. Je savais seulement que la société d’aujourd’hui n’était plus celle de mon enfance. Les conflits, les exacerbations, la bêtise, le fait qu’on se devait d’être blanc ou noir, pour ou contre, avec ou sans, outré ou outrageant, relevaient d’un mode de pensée où seuls les extrémismes de tous bords avaient le droit de cité. La CPE, accompagnée de Max, m’avait enfin rejointe. Elle était restée interdite devant la porte, avait fini par sortir son portable et par appeler un agent d’entretien pour qu’il vienne, puis, en se servant du même téléphone, elle avait photographié le tag. »
Les conséquences seront importantes pour tout le monde.

Ce roman permet de réfléchir sur les responsabilités de chacune et de chacun, sur le rôle des professeur·es de CDI, sur les difficultés actuelles de parler de certains sujets de société au collège, sur les difficultés à débattre dans un réel échange même si l’on a des divergences de point de vue.

Brigitte Aubonnet 
(12/02/24)