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Toute
l'histoire
de la peinture

en moins de deux heures

par
Hector OBALK


Hector Obalk, critique d’art, explique qu’il a réalisé de nombreux documentaires et, comme il savait ce qu’il voulait dire, le fond déterminait la forme.
C’est sur scène qu’il décline maintenant sa connaissance des arts en deux spectacles, Alpha et Bravo, présentés en alternance et construits selon le même principe : une vaste fresque composée de 4000 tableaux, tous photographiés par lui-même et classés dans l’ordre chronologique, qui forment des blocs par siècles ou par périodes. Ce mur d’images placé derrière lui est un écran géant où, d’un simple geste, il agrandit certains blocs pour expliquer, préciser, confronter des tableaux jusqu’aux plus infimes détails. Il sait ce qu’il veut nous faire découvrir et en déployant son projet nous lisons autrement la peinture.

Il vagabonde dans les siècles au fil de l’évolution des thèmes et des techniques. Par exemple, la lumière :
Au 14e siècle, les fonds sont dorés car il y a peu d’ombre, à la Renaissance l’ombre verte apparait.
Au 17e siècle, le clair-obscur est très délicat et permet de voir les détails.
Au 18e siècle, la lumière semble liée à la température puisque les différentes nuances de blanc rendent l’intensité de la lumière et donc du froid et du chaud.
Au 19e siècle, la lumière électrique ou au gaz, plus moderne, dirige le tableau.
Parfois, il y a aussi une lumière climatique celle du matin ou d’un soir d’été ou d’automne.
Dans l’art abstrait, il n’y a pas de lumière intérieure.
Quand un tableau est monochrome, c’est l’organisation dans l’espace de l’exposition qui compte.
Quand on regarde un tableau, on se pose des questions, on regarde les détails, on cherche des particularités. Chez Vermeer, la lumière vient de la gauche.

Au fil du temps, la perspective est apparue, la peinture à l’huile aussi. Il y a eu de nombreux progrès techniques mais pas artistiques. L’épaisseur de l’air était déjà bien rendue chez les peintres italiens.

A la Renaissance, certaines peintures semblaient être des sculptures. Mais quand on sait tout faire, quand le réel a été inventé, on invente un réel qui n’existe pas ce qui donne parfois des impossibilités et des distorsions dans un tableau. Il existe par exemple différentes sortes de flous.

Les intermèdes musicaux au violon ou violoncelle permettent de revoir les détails des tableaux présentés par l’orateur et agrandis sur l’écran, avant de passer à une autre période ou un thème différent.

Hector Obalk termine sur la présentation d’une artiste peintre contemporaine.

C’est un voyage original et érudit dans le monde de la peinture qui affute notre regard et permet d’envisager autrement la visite des expositions.

Brigitte Aubonnet 
(14/03/22)    



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