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Nous découvrons Alger sous le regard de Behja Traversac chargé de nostalgie pour évoquer son enfance, des êtres aimés, ses amies, les contradictions de l’Algérie… mais aussi le combat des femmes pour leur indépendance – « Alger tu as vu naître une génération de femmes qui inscrivirent le récit de leurs luttes sans trêve sur tes frontons. » –, les engagements et les révoltes qui mèneront à la guerre de libération et à l’indépendance. « C’est simplement, le souvenir de ce qui s’est inscrit sous ma peau. Élans affectifs qui plongent leurs racines dans mon enfance. Mes mots-souvenirs sont des grains de poussière traversés de lueurs, claires pour certaines, indécises pour d’autres. Ni ombre, ni clarté, mais une passerelle entre passé et présent. » L’image du père ainsi que les lieux où il allait se promener, celle de sa grand-mère, celle de la mère et de son parcours, se dessinent au fil du récit. Le respect est une valeur qui apparait dans les souvenirs délicatement organisés par Behja Traversac qui donne une approche multiple de l’Algérie avec une écriture délicate et poétique. Alger ma déchirure, un lien indéfectible côtoie de multiples interrogations sur ce pays complexe. Les aquarelles de Catherine Rossi gorgées de lumière ensoleillent ce voyage entre passé et présent. Brigitte Aubonnet (28/01/22) |
Sommaire Lectures Chèvre-feuille étoilée (Juin 2021) 192 pages - 19 €
Bio-bibliographie sur le site de l'éditeur Aquarelles de Catherine ROSSI |
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