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Michel QUINT

La printanière


J’aime Michel Quint. Son grand rire. Ses yeux noyés de larmes à l’évocation d’une histoire d’amour. Sa lutte, par les livres, contre cette peste noire qui de nouveau gagne notre monde.

La Printanière arrive tel un coup au plexus, entouré par les bribes de vies disparues, effacées, pour y retrouver, dans l’histoire de cette jeune boxeuse à la recherche de ses origines, la mélodie familière, de la petite misère.

L’auteur, explore cette fois le milieu de la boxe féminine, milieu particulier, pour donner à voir par la lucarne du cœur les rêves et les vicissitudes d’un monde fermé.

« J’ai le vague souvenir d’un bal populaire en pays flamand, au début de ma dérive, un truc sombre avec juste une boule à facettes, une fille qui s’offre sur du Frédéric François que je refuse, que je fous le camp ».

Avec une quête du passé, de cette mère biologique que tout enfant est en droit de connaître, faute d’aimer, La Printanière prend des allures de fresque sociale, au travers des personnages forts, malmenés par la vie, essentiellement féminins, qui, s’ils partagent la misère du quotidien, luttent ensemble pour construire le futur.

Et c’est dans cela que Michel Quint excelle, à défaire, avec la délicatesse et générosité qui sont les siennes, les âmes perdues et les cœurs brisés.

La printanière donne à voir dans un style qui nous est proche, oscillant entre la mélancolie et l’espoir, toute la complexité du monde, et au détour d’une phrase, certaines raisons d’espérer.

Marie Luise D’Orcisto 
(28/10/22)   



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Serge Safran

(Septembre 2022)
208 pages - 18,90 €




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