Personne n’appartient jamais à personne.
On nait seul, on meurt seul et entre les
deux on fait ce que l’on peut pour
mettre des meubles dans sa vie.

À Paris, deux jeunes sont tués. Le seul point commun entre ces deux cadavres pour l’inspecteur Magne c’est qu’ils sont morts d’une forte injection d’héroïne pure, que ce ne sont pas des toxicomanes et que de toute façon un camé ne se pique pas dans l’œil…

L’enquête commence sur ces jeunes et deux SDF sont égorgés dans les sous-sols de la gare de Lyon presque sous les yeux de l’inspecteur Magne.

Peu après, ce dernier assiste avec joie et une certaine peine, aussi, au retour, dans le service, de Lisa Heslin, quand arrive au commissariat une mystérieuse lettre codée dont voici un extrait JDLIV  NXQEN  SDIJ  3/4/67. Cette lettre est leur seule piste pour relier tous ces meurtres.

Cette lettre cryptée par Enigma les amène à la deuxième guerre mondiale en Bretagne et aux exactions de la Milice après le débarquement des alliés en Normandie.

Avec l’Histoire ce sont des histoires qui surgissent, celle de Georgie gamin qui croise celle de Gilbert Kermanec, celles de Nicolas Thuiller et d’Eric Levasseur qui nous mèneront dans le Lot et celle des inspecteurs Magne et Heslin qui, au fur et à mesure qu’ils s’éloignent du commissariat, se rapprochent.

Nous suivons cette intrigue intelligemment ficelée, précédant parfois les enquêteurs, où les personnages ont une densité, essayant de faire la part entre bourreau et victime.

Et puisque French pulp est une jeune maison d’édition, longue vie à elle !

Michel Lansade 
(13/04/17)