Pour ne pas laisser sa maman seule, Sander l’emmène à l’école, cachée dans son cartable.
Mais voilà qu’un soir, à la sortie de l’école, le pire arrive :
J’ai soigneusement farfouillé dans le sac, regardé dans chaque compartiment, entre les manuels et les cahiers, mais maman n’était plus là. Je me suis mis à paniquer au point de retourner toutes mes poches, j’ai même enlevé mes chaussettes et mes tennis, mais maman demeurait introuvable.
J’étais vraiment effrayé, et si affreusement triste, que je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer.

Il va falloir une grande énergie à Sander pour récupérer sa maman et l’aider à guérir.

Sur son chemin, il croisera notamment un chien errant en mal d’amour, un enfant que personne ne voit et des adultes trop préoccupés par leurs petites affaires pour s’apercevoir de ce qui se passe autour d’eux.

Il y a ceux qui ne regardent pas et ceux qui souffrent de ne pas être considérés.  Comment faire pour trouver un équilibre salvateur à tous ?

Sander, épaulé de Muri, le chien errant, à force de persévérance et d’amour va réussir ce petit prodige.

Le livre est écrit à deux voix, celle de Sander et celle de Muri. Il évoque avec une infinie délicatesse et un humour décalé l’amour très fort qui lie une mère dotée d’une étrange maladie et son fils.
Le style, vif et percutant, immerge le lecteur dans l’univers de l’auteure. Un univers grave et loufoque à la fois, qui oscille sans cesse entre le réel et l’absurde, et où l’amour et l’amitié sont omniprésents.

Cécile De Ram 
(21/04/17)