Hommage à

Martine SIMON,

photographe

Martine Simon, connue surtout pour ses portraits d’écrivains parus dans toute la presse et au dos des couvertures, est décédée en 2002. Réunis en association, ses amis ont décidé de garder vivante son œuvre, en la faisant connaître.

Martine Simon débute à Londres en 1972 comme photographe de plateau, théâtre et danse. A Paris, parce qu'elle s'intéresse à la littérature, elle photographie des écrivains. Elle se donne quelques règles : lire leurs livres, les rencontrer chez eux, avoir le temps d'établir le contact verbal qui lui est indispensable. « Je n'aime que le noir et blanc, même si je vends mieux la couleur ! Le cadrage a toujours un sens qui correspond à la personnalité de l'écrivain. Une photo juste, cela n'existe pas et je n'ai jamais prétendu faire des photos ressemblantes. Je photographie ce qui se passe entre l'écrivain et moi ».

Martine Simon s’est prise de passion pour Trieste où elle a séjourné à différentes reprises entre 1993 et 1999. Ses photographies, dont elle avait fait elle-même une première sélection en vue d’une édition, ont été scannées et regroupées dans un ouvrage « A Trieste » qui est la première publication de l’Association des Amis de Martine Simon. Un texte de Claudio Magris ouvre ce recueil de photographies : « Martine était comme ses images, des images du monde qu’elle savait si brillamment saisir avec son appareil photo, les arrachant au flux de la vie, à la fuite des choses [… ] J’ai dit : « Elle était », mais c’est faux, il est plus juste de dire « Martine est comme ses images » […] En ce qui me concerne, elle m’a aidé, entre autres choses, à découvrir ma ville de Trieste et certains de ses visages que je n’avais pas été capable de voir auparavant. ».

Les photos de Trieste regroupées dans ce livre sont à l’image de Martine, mystérieuses, poétiques avec un angle de prise de vue tout à fait étonnant qui nous révèle toute la profondeur d’une ville quand on prend le temps de l’apprivoiser. Martine flânait pour mieux regarder, jouait avec l’ombre et la lumière pour photographier avec délicatesse le monde qui l’entourait. Elle respectait les lieux comme elle le faisait des personnes qu’elle rencontrait. Avec sa grande discrétion, elle savait créer des liens pour mettre en valeur ce qui ne se voit pas toujours au premier abord. Son regard nous reste grâce à ses photos.



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Martine Simon
A Trieste
30 €



Pour vous procurer
cet ouvrage,
vous pouvez contacter :
Les amis de Martine Simon
1 rue du village
11 300 Villelongue

martinesimon
@atelierdugue.com