Pierre GARNIER
Jean-Louis RAMBOUR

Ce monde qui était deux


L’ouvrage est préfacé par, il faut le noter, un poème-préface de Cécile Odartchenko. Ce monde qui était deux, tels deux chants qui se répondent, Pierre Garnier et Jean-Louis Rambour nous disent deux trajectoires, deux générations, deux temps, deux visions, deux écritures et, pourtant, des images fortes se rapprochent, nous pourrions presque dire qu’elles se « marient » tant les vies sont uniques et se ressemblent, non par l’écume, mais par essence.
Au premier abord nous lisons deux univers, deux visions servies par deux écritures qui ont leurs chants propres, leurs linéarités propres. Deux voix… Deux poètes… qui se connaissent, qui se fréquentent, qui échangent paroles, amitiés et poèmes… puis vient, après lecture des retours vers tels ou tels passages, on se dit : Tiens ! Il me semble… Oui, on cherche, Oui ! C’est là !

Noël 1939 – visite des sections de DCA autour
d’Amiens avec mon père.
Les mitrailleuses sont couvertes de neige –
de là je découvre l’Allemagne, la Pologne, URSS
jusqu’à la Sibérie
la neige est partout ; elle sera toujours partout,
la guerre, la neige éternelle,…

Mettons en paille définitivement les souvenirs,
les morts et tous les mythes dont on a vécu
dans le calendrier des postes : à la paille
la locomotive de Lénine, le piano de Lorca,
les bras déchirés du Kid, Fréhel rayée par son amant,
la mort d’Apollinaire, le chant des Italiens,…

À vous de lire maintenant, je vous y invite car ce voyage en poésie vaut de s’y attarder.

Gilbert Desmée 
(20/04/08)    



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Poésie









Editions des Vanneaux
10 €



On peut lire
le poème-préface
sur le site de l'éditeur :
les.vanneaux.free.fr