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Comment vous dire mon impression après avoir fini de lire le livre : fraîcheur dans l’après-midi ensoleillé. Oui, c’est effectivement une poésie rafraîchissante que nous offre Amandine Marembert avec Toboggans des maisons. Dès le premier poème on est conquis par la justesse du propos et la fraîcheur qui s’en dégage. L’écriture métaphorique nous entraîne dans du sensuel, où les cinq sens sont appelés à nous faire reprendre vie, à nous déciller les yeux, à rafraîchir l’esprit.
Ce poème (repris en 4ème de couverture) à travers sa poésie sensuelle du vêtement nous séduit par sa vérité, mais aussi, métaphoriquement, par sa subtile transposition du tissage au métissage où l’univers de l’autre nous imprègne en devenant quelqu’un pour nous. La suite vient conforter cette impression :
Ou encore :
Cette intimité du dehors est une vision décalée mais d’une acuité remarquable. La poésie d’Amandine Marembert joue sur une multitude de registres, le tissage/métissage, tout un panel d’animaux et de plantes qui sont utilisés de façon décalée et métaphorique. Tout cela est enjôleur, nous prenant délicatement par les yeux sans jamais les laisser vagabonder ailleurs, cela nous dit des moments infimes dans toute leur grandeur. Un livre léger et profond à la fois, un livre à lire et relire tant cette poésie est subtile. Gilbert Desmée |
sommaire Poésie L'idée bleue / Cadex Le farfadet bleu 48 pages - 9 € |
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