Fil d'or et bottes blanches

Marie, fascinée par les défilés et les fanfares, rêve de devenir majorette. Mais il faut acheter le costume et sa mère dit que ce n'est pas le moment. Depuis qu'elle a été licenciée de son entreprise de textile, ce n'est le moment de rien… Pas facile d'élever seule une petite fille quand on se retrouve au chômage !

Marie, la narratrice du livre, supporte mal les nouvelles habitudes de sa mère qui fume de plus en plus et ne se lève même plus le matin pour lui préparer son petit-déjeuner.

Heureusement, elle peut compter sur Muche, sa dynamique grand-mère, spécialiste des confitures de mirabelles, dont le grand tablier fait « comme une petite maison » pour accueillir et consoler la fillette lorsqu'elle a du chagrin. Pour les bottes de majorette, Muche a son idée…

L'autre personnage de cette tendre histoire, c'est la machine à coudre !
Quand le matériel de son entreprise de textile est vendu aux enchères, la maman de Marie achète la machine sur laquelle elle travaillait. « Personne sauf maman ne voulait de la petite machine. Tout le monde savait que c'était la sienne ».
L'arrivée de la machine change leur vie et fait basculer le roman. « Dès que la petite machine est entrée dans la maison, maman est redevenue la même ».

Pour le costume de majorette, plus de problème ! La grand-mère apporte le tissu et maman retrouve sa dextérité. Bientôt Marie marchera en cadence derrière la fanfare !

Un livre plein d'énergie où la mère, gâce à Marie et Muche, retrouve une détermination qui va l'aider, dans le dernier chapitre, à remporter d'autres victoires…

Les illustrations, présentes sur toutes les pages et reliant souvent les doubles pages, sont des dessins au trait en noir et blanc qui accompagnent le texte avec beaucoup d'humour et de tendresse.

Serge Cabrol 



Retour au
sommaire
Jeunesse





Irčne Cohen-Janca
Fil d'or et bottes blanches


Editions du Rouergue
Collection Zig Zag
96 pages - 6 €