Le Diable rouge d'Antoine Rault Le Diable rouge ou la loi d'un Jules
Depuis la chute du rideau de fer, le « Diable rouge » n’est plus Lénine ou Mao, ni Staline ou Fidel Castro. Par la grâce d’un dramaturge doué, c’est un cardinal : Jules Mazarin, qui fut Premier ministre d’Anne d’Autriche en l’an 1658. Pour le signataire des Montreurs d’Ours, Le Diable rouge est une pièce fort bien ficelée que le metteur en scène Christophe Lidon peut signer sans déroger à son image. De plus les ingrédients déjà cités se complètent d’un décor éblouissant de Catherine Bluwal. Elle a su très opportunément placer de vastes miroirs au plafond de la scène pour multiplier nos regards et penser des éléments transformables qui facilitent les changements de scène. Elle mérite donc une part généreuse des applaudissements que le public ne ménage pas à la pièce. Les comédiens qui entourent et portent Claude Rich sur le grand pavois sont aussi d’excellents serviteurs du théâtre, y compris si le personnage d’Anne d’Autriche joué par Geneviève Casile est infiniment plus sophistiqué, intuitif et intelligent que l’original généralement retenu par les historiens. Enfin tout cela est truffé de ces mots d’auteur qui sont autant de petits bonheurs pour l’oreille contemporaine. Bien ficelé vous dis-je ! Claude Chanaud |
Sommaire Montreurs d'ours Théâtre Montparnasse 31, rue de la Gaité 75014 Paris LE DIABLE ROUGE d'Antoine RAULT avec Claude RICH Geneviève CASILE Bernard MALAKA Denis BERNER Adrien MELIN Alexandra ANSIDEI Mise en scène Christophe LIDON assisté de Denis BERNER Décor Catherine BLUWAL Costumes Claire BELLOC Lumières Marie-Hélène PINON Son Michel WINOGRADOFF |
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