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Lyonel TROUILLOT


Veilleuse du Calvaire



Au milieu du 19éme siècle, près de Bel-Air à Port-au-Prince la colline du Calvaire était un milieu naturel accessible à tous qu’appréciaient tout particulièrement les promeneurs et les amoureux. « Ils étaient libres les premiers corps qui sont montés au sommet de la colline (…) À cet âge on se dit l’amour n’a pas d’ailleurs, et ne nous viennent pas les questions des adultes sur les affaires d’origine, de rang, de fortune. Je te veux, tu me veux. Ainsi y firent l’amour du matin jusqu’au crépuscule des couples improbables. » Et puis sont venus les chasseurs et les prédateurs. Ensuite, objet de convoitise immobilière des nantis, ce furent « les arpenteurs, les notaires, les banquiers, la loi, le pouvoir, l’ordre, la bienséance » qui y bâtirent des constructions anarchiques avant que la dictature n’y introduise le viol et la torture et que le quartier abandonné devienne un quartier populaire dense concentrant tous les malheur du pays.
Marcello Mérable, surnommé « le petit requin de la rue de la fortune », notaire véreux toujours vêtu d’un costume trois pièces craint ou respecté par les petits et moqué des puissants, avait été le premier à y faire bâtir une prétentieuse demeure de deux étages. Puis il s’appropria intégralement cette colline qui n’appartenait à personne pour la revendre par petits bouts à des nouveaux riches qu’il choisissait avec soin pour éviter qu’ils ne lui fassent ombrage. La proximité de ce quartier de la capitale encore vierge avec un centre-ville devenu financièrement inaccessible, le calme de cet écrin naturel et ses potentialités d’aménagement, la présence sur place de ce notaire réputé qui non seulement vendait des terrains à des prix raisonnables  en se chargeant des démarches administratives et officielles mais ambitionnait également d’enrichir ce programme de constructions individuelles par un projet d’aménagements collectifs ambitieux et modernes, étaient des arguments de vente imparables. Les petits-bourgeois persuadés dès lors de faire une bonne affaire tout en se vivant pionnier d’une aventure urbanistique collective affluèrent. Quand le flux commença à se tarir Mérable proposa en complément des terrains de taille plus modeste et moins bien placés à des familles appartenant à une petite classe moyenne dotée d’enfants qui rêvaient de devenir propriétaires d’une maison simple mais construite en dur offrant plus d’espace à leur famille qu’ils envisageaient d’agrandir et d’améliorer eux-mêmes au fil des ans. Ces constructions réalisées à la hâte grâce aux prêts consentis par des banquiers aussi prompts à les accorder aux clients qu’à expulser ceux qui s’avéraient vite incapables de les rembourser en temps voulu en prenant bien sûr leur commission au passage, fleurirent dès lors de façon anarchique sur les flancs de la Colline. Transformée en chantier permanent Bel-Air fut ainsi livrée à des ouvriers sans qualification et mal payés qui « n’avaient jusque-là jamais travaillé que la tête penchée vers le sol et les pieds dans l’eau. Enfants des rizières et des cannaies, ils connaissaient mieux la serpe et la faucille que la truelle et le mètre et faisaient de débuts difficiles dans la maçonnerie ». Épuisés et dormant où ils pouvaient, il n‘était pas rare que l’un d’entre eux se blesse gravement ou tombe des échafaudages pour être aussitôt remplacé par un autre pauvre hère ayant quitté sa campagne pour trouver du travail en ville. La croissance exponentielle de la population amena tout naturellement une boulangerie, un atelier de cordonnerie, quelques ferronniers, une petite boutique de meubles et quelques autres à s’installer sur place.
On y ouvrit peu après une école tenue par une certaine Béatrice, institutrice célibataire que seule une cousine venait visiter toutes les deux semaines ce qui finit par donner lieu à de nombreux commérages. Sa façon de vivre, ses idées progressistes et son engagement bienveillant auprès des familles et des enfants (elle les aimait ces enfants. Même ceux qui montraient qu’ils deviendraient plus tard des salauds) déplurent tant à Marcello Mérable qu’à force de persécutions il parvint à la dégager. C’est « un crétin d’inspecteur » de ses amis qui la remplaça. Ce maître absolu « du savoir et de toutes les bêtises cachées sous les chiffres et les lettres » qui « n’aimait que les garçons. Mais les préférait petits » y régnera pendant des années. Mérable qui appréciait sa compagnie aimait à passer le soir pour deviser avec lui. Parfois la Veilleuse qui regrettait beaucoup Béatrice s’amusait à prendre le crétin vicieux et le notaire véreux pour cibles de ses jets de pierres sans qu’ils ne parviennent jamais à la prendre sur le fait. Vinrent ensuite les premiers cafés dont celui tenu par un certain Quasimodo qui le soir accueillait des poètes (dont Clément Pierre) et de jeunes prostituées venues de leur province pour se faire un petit pécule sans savoir que la vérole circulait déjà abondamment dans le fort militaire à proximité. C’est à cette époque que s’installa la légende de la Veilleuse duCalvaire et que se produisit un peu plus tard au sommet de la colline l’apparition de Notre-Dame du perpétuel secours.
Cette épidémie amena la construction sur la Colline d’un dispensaire doté d’un médecin et trois infirmières qui s’agrandit par la suite pour devenir un centre de santé très fréquenté. L’arrivée à la direction d’une « haute gradée du corps des volontaires de la sécurité nationale » adepte de l’autorité et de l’austérité provoqua la démission à répétition des médecins et la désorganisation de l’établissement puis la dégradation totale des soins. Elle finit lynchée à la chute de la dictature. Victoire, l’infirmière généreuse dite « la dame au beau sourire », continuait sans se plaindre à soigner tous les malades et blessés sans distinction, avec abnégation, courage et une bienveillante gentillesse. « Victoire, c’est le dispensaire qui l’a tuée. » Une dizaine d’années plus tard, à bout de force, ravagée par « toutes les plaies du monde », la misère et les horreurs qui avaient été son lot quotidien lors de semaines surchargées et de journées longues comme le bras, elle s’effondra, ne laissant derrière elle que le souvenir de son lumineux sourire et une petite orpheline.         
Du côté des hommes on trouve deux familles complices et pas plus honorables l’une que l’autre. Tout d’abord celle des Mérable avec Marcello, le vice-président de l’association des notaires de la capitale également officier de la loge du Grand Templier, le grand aménageur immobilier de la Colline qui s’étant frauduleusement emparé des terres s’était constitué avec cette opération un solide capital. Sa seule frustration est de ne pas parvenir malgré ses assauts répétés et la disposition de son épouse à la maternité d’avoir un descendant. Les prières, pèlerinages ou contacts spirituels avec le ventre de femmes enceintes, de la dame n’y ont rien fait. L’escroc prend donc le taureau par les cornes, engrosse la domestique du foyer à laquelle il rend des visites nocturnes depuis un certain temps et lui propose, contre l‘abandon de l’enfant après sa naissance à ses maîtres reconnus comme ses parents naturels et son silence sur cette transaction, une petite maison sur la Colline. Consciente de l’opportunité que cela représente pour son petit d’avoir auprès des patrons une vie plus facile, un accès aux études et un avenir plus gratifiant et se disant que vu son jeune âge elle aurait bien d’autres enfants dans l’avenir, Mantégue la mère biologique, accepta de s’effacer. Mirabeau fut un garçon sans problèmes, intelligent, gentil et adulé par ses parents. Ce n’est qu’au décès à presque cent ans de son père qu’il découvrira ses origines et l’existence de sa demi-sœur, Andrise, née quelques années après lui de la même mère et d’un inconnu. Ils firent connaissance, tombèrent amoureux et bravant l’interdit et les commérages s’aimèrent passionnément jusqu’à leur mort. Quand Marcello passa la main de son cabinet à son fils – Mirabeau le débonnaire insouciant qui succédait à Marcello l’avare – celui-ci innova en se montrant respectueux des procédures administratives, honnête et bienveillant voire généreux avec les familles pauvres de la colline. L’arrivée accidentelle d’un enfant, un garçon délicat et renfermé à la scolarité difficile fut un drame qui allait culpabiliser ses parents incestueux jusqu’à la fin de leurs jours. Marcello junior, portrait craché physiquement et moralement de ce grand-père qu’il n’a pas connu mais dont il a fait son dieu, n’a ni diplôme ni formation et passera toute sa vie dans l’oisiveté auprès d’un père qu’il méprise d’être bâtard et une mère qu’il rejette au nom de sa basse extraction. À leur mort, « l’Héritier » comme il est ici nommé, commence par louer plusieurs pièces de la grande maison familiale pour s’assurer une rente avant d’entreprendre de redonner son honneur à son nom et de reconstituer la fortune familiale dilapidée par ses parents en récupérant, par des tentatives d’intimidation brutales des familles pauvres, tous les terrains de la colline dont son grand-père avait été propriétaire avant d’en être, selon lui, spolié. Parmi ses locataires on trouvera quelques étudiantes, Fritz époux maladivement jaloux qui séquestre son épouse Marlène et le père et le fils Alarik, plus détestables encore, venues à la chute de la dictature se cacher là pour échapper à la vengeance du peuple. « Une belle fête, le jour de la chute de la dictature. Courte. » Alarik Senior est un homme médiocre et lâche mais sûr de sa valeur et fasciné par le pouvoir, l’uniforme et la discipline. Recruté comme milicien sous la dictature des Duvalier (1957-1986), il tentera de gagner en grade par un zèle et une obéissance aveugles envers ses supérieurs dans l’exécution de sa mission, faire respecter l’ordre et la discipline en entretenant la peur dans toute la population notamment celle de la Colline. « En ce temps-là, le chef avait dit : tout milicien est mineur. Avec la bénédiction de leur père, les mineurs tuaient des enfants, des adultes, tiraient sur tout, les maisons, les cours d’eau, les terrains de foot et les places publiques, les oiseaux, les chiens errants. Je peux te dire, moi, la Veilleuse du Calvaire, qui était là au commencement, c’était le pire moment du pire sur cette colline et dans le reste du pays. » Alarikjunior, souvent nommé « Ti-bout » à cause de sa taille, sera sous-commandant pendant la dictature. Réfugié avec son père dans la chambre louée à l’Héritier, il se lance dans la peinture en se créant auprès de vieille dame fortunées du centre-ville un réseau d’admiratrices ignorant tout en la matière mais séduites par cet original et peu regardantes sur ses œuvres dont elles vantent beaucoup les qualités mais qu’elles n’achètent que rarement et à bas prix. « Le junior, son identité, son but, sa boue à lui, c’est d’être devenu un génie de la resquille qui n’aime rien, ne défend rien, ne pense à rien, à part à organiser sa fuite. » « Moi, la veilleuse du calvaire, je fus de toutes les révoltes et toutes les colères, je ne raterai pas les deux Alarik, le père et le fils. Le vieux milicien et le barbouilleur. »
 
                             Dès le propos liminaire, la mystérieuseVeilleuse du Calvaire, narratrice de ce récit, nous dit de façon très explicite son projet : « Moi, la Veilleuse du Calvaire, qui étais là au commencement et qui serai là à la fin, moi la première à escalader cette colline quand n’y passait que le vent et n’y vivaient que les oiseaux, les couleuvres et les arbres, je ne suis pas venue te parler du passé. Ni des choses du dessus. Moi je veux te parler de l’intérieur des choses (…) ce que le passé a fait au présent (…) aux hommes et aux femmes. Avant il y avait les oiseaux. Puis vinrent le sang, la violence, l’ennui, l’avidité des uns et la rancune des autres. Le simulacre et la décrépitude. La peur aussi. Ce que les hommes ont fait aux hommes. Au temps. A la vie. C’est de cela que je te parlerai. De la genèse et de la survivance. »  

Si ce texte écrit par une plume magistrale, musicale et rythmée, mâtinée parfois de mots créoles (dont un glossaire à la fin du livre nous livre la traduction quand ils ne sont pas immédiatement compréhensibles avec le sens de la phrase et d’où nous retiendrons l’amusant « pied de cochon » qui signifie « calibre 38 ») est profondément inscrit dans l’histoire, la vie quotidienne et la culture de la République d’Haïti où l’auteur malgré les catastrophes qui terrassent son île bien-aimée à répétition réside toujours, il n’a rien d’exotique mais se  nourrit d’une réalité brute et au travers d’images très expressives exprime avec beauté la misère locale. Le cœur et le sang qui le fait battre est celui de sa population, résiliente, joyeuse et prête à danser et chanter à la moindre occasion où l’amour et générosité se cachent dans le moindre interstice, mais on y trouve aussi sa colère et sa révolte face à la misère, à la ségrégation, et au processus de domination à l’œuvre sous toutes ses formes, notamment mais pas seulement celles de la colonisation et de la dictature. Car si Veilleuse du Calvaire, superbe roman sur la mémoire, se focalise sur l’histoire de la Colline durant une centaine d’années, son auteur le fait de façon non strictement réaliste et linéaire, comme une peinture expressionniste qu’il compose avec « autant d’histoires qu’il y a de mémoires » multipliant pour cela les personnages dont plusieurs veilleuses à la fois actrices, témoins et récitantes, et se jouant de la temporalité par un rejet du cadre chronologique et l’omission délibérée (sauf pour la période de la dictature) de toute référence historique précise. Ce choix qui donne au récit un aspect confus comme pour incarner par sa forme même le chaos du pays, a pour effet de faciliter le basculement du récit du contexte géographique et temporel initial (la Colline) à un élargissement du propos au pays tout entier puis au monde. En effet, les traumatismes issus de la colonisation, les dérives autoritaires des gouvernances, le racisme et la ségrégation, le pouvoir patriarcal et la violence faite aux femmes, celui de l’argent et du marché qui s’appuie toujours sur l’exploitation des plus démunis, la lutte pour l’égalité et la liberté qui se cachent dans l’ombre de ce récit haïtien, dessinent  une réalité locale qui offre bien des correspondances avec celle que vit une bonne part de la population mondiale à une période où la dégradation de la planète et des écosystèmes rendent visibles les dérives de nos sociétés capitalistes et provoquent de houleux débats et de nombreuses luttes sociales, écologiques et politiques. « Le malheur c’est comme le capital, il n’en a pas fini de chercher ou s’étendre. »

Dans ce roman au féminin dont elle est le personnage central, la figure païenne mythique de la Veilleuse se confondant avec son double religieux Notre-Dame du perpétuel secours brièvement apparue au sommet de la Colline, figure omnisciente qui traverse le temps et fait lien entre le monde réel et celui du surnaturel, témoigne de la vie et l’histoire de la Colline en ressuscitant des femmes puissantes dont seule l’histoire locale a encore parfois gardé mémoire et qui se sont, chacune à sa façon, battues pour un monde meilleur. La Veilleuse est une voix populaire qui témoigne et corrige la voix officielle. « J’oppose la permanence du refus (…) Je suis le feu de joie qui brûle sous les ruines » Aux côtés de Béatrice l’institutrice et Victoire l‘infirmière dont non seulement les métiers sont utiles à toute la communauté mais qui le pratiquent avec générosité et dévouement se tiennent d’autres belles figures de femmes. « Dans le récit comme dans la vie nous ne devons oublier aucune de celles qui peuvent être sauvées. » Ainsi Tiphène qui voulait planter des mots et passait son temps à écrire des poèmes qu’elle distribuait à tous ; Sirène, jeune et talentueuse danseuse qui savait si bien illuminer et égayer la communauté lors du festival local dont elle était la reine avant de partir aux États-Unis pour fuir la misère et y finir brisée et le corps déformé par une vie d’ouvrière dans une usine de bibelots ; Marine, la prostituée au sourire lumineux et au grand cœur amoureuse de Quasimodo et aimée du poète Clément Pierre ; Gala enfin, fille de cœur de la Veilleuse, jeune rebelle qui avait gamine planté un crayon dans l’œil de l’oncle qui la serrait de trop près avant d’être dénoncée jeune fille pour le meurtre par balle d’un « macoute », arrêtée, violée, torturée puis achevée par la milice, est par son très jeune âge un symbole fort. « Gala est morte sans dire un mot, et sans avoir jamais fait l’amour. » Et, s’il est question ici de violences, de séquestration, de vengeance ou d’inceste, l’amour conjugal, maternel, paternel, physique, y prend aussi une place notable. Outre l’hommage qu’il rend au courage et à la lutte des femmes, « Veilleuse du Calvaire », cri de révolte face à la condition faite aux femmes dans cette société patriarcale, revisite l’histoire des dominations de race et de classe à l’aune des femmes.
La Veilleuse du Calvaire animée de la joie de raconter à travers cette épopée poétique l’amour, le courage, la solidarité et la beauté des femmes gravitant sur cette colline en noir et blanc mais aussi du besoin brûlant de leur rendre justice, exprime toute sa rage face à la violence du pouvoir politique, à la subordination et la domination qui détruisent les êtres, à la dégradation de l’environnement et des services publics, à la maltraitance des corps et la répression des idées et à l’accumulation malsaine des richesses au bénéfice de quelques-uns et au détriment de tous les autres. « Je n’ai de langue que blessure. La colère ne raconte pas. Elle crache. Intervient. Balance (…) Mon style, c’est la douleur arrachée au silence. Je réponds à l’appel du cri transformé en besoin et parle vite, dans l’urgence ». « Jeunes, vieilles, mariées, célibataires, sur cette Colline du Calvaire l’usage est que les femmes souffrent et meurent comme si de rien n’était. Comme si c’était leur devoir, leur fonction ou leur naturel (…) oui, un corps de femme est une insolence qui souvent insupporte. (…) En leur nom, pour mémoire, j’emmerde les cochons. Les Alarik, les héritiers et les notaires. »
Dans le dernier tiers de ce roman-mémoire, la Veilleuse sans âge et sans corps se démultiplie, se confondant avec toutes celles qu’elle a mises en lumière et avec d’autres prêtes à prendre le relais comme la petite-fille de Victoire, étudiante en lettres revenue sur la Colline pour en raconter l‘histoire à travers celles qui lui ont tout donné. « Toute femme ayant gardé la mémoire de sa tragédie et de celle des autres est à sa manière une veilleuse ».

Lyonel Trouillot dans ce conte aussi réaliste que magique rendant hommage à son peuple et aux femmes victimes ou résistantes fait appel aux capacités d’immersion de son lecteur pour lui offrir en retour un moment intense, troublant et exceptionnel de chaleur humaine, lui adresser un appel à la simplicité, à la solidarité, à l’égalité, à la liberté et l’exhorter à la révolte et à la lutte. « L’arme du peuple c’est le caillou (...) si ta colère est juste, n’oublie jamais d’armer ton bras. C’est le lancer qui fait la pierre. »
À travers ce livre-chant porté par une énergie vitale fascinante et doublé d’un cri d’alerte sur la dégradation de notre société, c’est le réel dans toute sa beauté et sa férocité qui ici s’impose.  

Dominique Baillon-Lalande 
(23/10/23)    



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Actes Sud

(Août 2023)
176 pages - 19,90 €

Version numérique
14,99 €


















Lyonel Trouillot,
né en 1956, romancier et poète, auteur d'une quinzaine de livres, est un intellectuel ha tien engagé.


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