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July ZAGLIA & MISSTIGRI


Cendrillon



Les contes de fées sont intemporels et cette version de Cendrillon, toujours aussi féérique, a été un peu actualisée. La jeune héroïne y tient son journal intime et le carrosse qui l’emmène au bal est devenu une voiture de luxe. Les illustrations, comme toujours avec Misstigri, sont somptueuses, délicates, expressives, émouvantes…

L’histoire, dans le fond, bien sûr,  n’a pas changé. Après la mort de sa mère, Cendrillon a dû supporter l’arrivée d’une marâtre avec ses deux filles, des jumelles nommées Lucinda et Molly, qui considèrent leur demi-sœur comme une servante et la traitent comme une esclave. Et depuis la mort de son père, la situation n’a fait qu’empirer.

Alors quand arrive le courrier du prince invitant toutes les jeunes filles au bal, c’est l’effervescence dans la maison et Cendrillon doit réaliser au plus vite des robes pour les deux chipies.

Elle n’a pas le temps de coudre pour elle-même mais trouve une robe de sa mère qui lui va très bien. Ce n’est pas du goût de la marâtre qui déchire la robe et part au bal avec ses deux filles. Cendrillon, reste seule, en larmes, et confie ses malheurs à son cher journal.

« Tout à coup, les pages se mirent à tournoyer tellement vite que Cendrillon prit peur et recula. Une lumière intense s’échappa du journal et la jeune fille dut fermer les yeux. Quand elle les rouvrit, une femme se tenait devant elle.
– Que faites-vous là ? Qui êtes-vous ?
–Je suis ta marraine, ma chérie. »

Et grâce à la magie des contes, tout s’arrange…

Les pantoufles de vair sont ici des escarpins en rubis mais pour le prince qui trouvera le soulier abandonné par la jeune fille dans sa fuite précipitée au premier coup de minuit,  peu importe la forme ou la matière pourvu qu’il retrouve celle qui pourra y glisser son délicat petit pied.

Et Cendrillon pourra conter à son journal l’heureuse fin de cette histoire.

Encore une belle réalisation commune de July Zaglia et Misstigri, l’une dépoussiérant le texte tout en lui conservant un petit air classique et l’autre créant un univers graphique enchanteur qui donne envie d’accompagner musicalement l’album avec des valses de Vienne. On passe du chagrin aux larmes de joie, tout est bien qui finit bien et Cendrillon n’est pas rancunière. « Peu lui importait le sort de ses trois bourreaux. Il pouvait bien leur arriver le pire comme le meilleur. Elle, elle partait rejoindre son amour, et c’était tout ce qui comptait… »

Serge Cabrol 
(19/12/16)    



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Jeunesse










De La Martinière

(Octobre 2016)
Format 28 x 34,5cm
40 pages - 16 €


Dès 5 ans




Texte
July ZAGLIA

Illustrations
MISSTIGRI




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