Retour à l'accueil du site | ||||||||
La prison est un univers particulier et les relations entre prisonniers sont
parfois très difficiles. Un détenu voit arriver dans sa cellule
un jeune homme, surnommé Bengali, ce qu'il supporte très mal et
ce qui va bouleverser l'équilibre qu'il avait réussi à
trouver. Comment trouver des moyens de s'évader pour ne pas sombrer lorsqu'on est enfermé, voilà l'enjeu de toute personne privée de liberté. Un très beau texte sur l'enfermement qui ouvre sur de nombreuses pistes de réflexion. Jean Roudaut, dans sa postface "Peur et jubilation", analyse l'importance de ce texte qui introduit bien l'uvre de Louis-René des Forêts : L'épigraphe ["Solitude douce et amère" de Heywood] ne joue pas seulement un rôle identique à celui d'une signature ; elle porte sur la substance du récit, sur la façon dont nous sommes constitués de couples antagonistes, la crainte et l'espoir, sur la façon dont le désastre peut être heureux. Il parle aussi du rôle de la parole : La conversation n'est pas un échange d'informations, mais une lutte de pouvoir. L'usage de la parole est pernicieux. Les illustrations de Frédérique Loutz sont étonnantes. Elles représentent Bengali coloré à la façon d'un tissu indien. Le trait est très fin et foisonnant. Une très belle représentation de la complexité de l'humain. Brigitte Aubonnet (07/06/13) |
Sommaire Lectures Chemin de Fer (Mars 2013) 68 pages - 13 € Illustrations Frédérique LOUTZ Louis-René des Forêts (1918-2000) Bio-bibliographie sur Wikipédia |
||||||