Retour à l'accueil du site

		Isabelle DEBRAY Dans l’ombre « L’homme sera sexy. Un air désabusé. Un chandail élimé. Un regard bleu perçant. Il ne s’aimera pas, il se rêvera. Et c’est en grand. De Charles à François, en passant par Fidel et Ernesto sans oublier Louis. Grand séducteur. Infidèle. Il aura l’amitié fidèle et la rupture inexistante. » Beaucoup de choses interrogent dans cet extrait cité en quatrième de couverture. En premier lieu ce futur pour parler du passé. Il y a comme un flou transparent pour parler de l’homme et de ces prénoms qui nous font entrer en politique et en littérature. Bien sûr, la clé de départ c’est le nom de l’autrice et, après, tout se déroule avec toujours ce flou transparent. « Des neiges éternelles à La Chascona et au rythme des poèmes, l’amour renaîtra. Difficile et souffrant. Notre pétulant croisera la beauté incarnée dans une merveilleuse chilienne de cinq ans sa cadette. Elle tissera sa toile sans l’emprisonner. » La belle sera du Nicaragua, ou du Chili ou de Palestine, ou une chanteuse américaine qui remplit les stades et la fête de l’Humanité et encore d’autres femmes dans d’autres pays. Isabelle Debray est son épouse depuis 1995. Les noms propres seront ceux de textes, de films, et de certains personnages historiques, mais jamais de ces femmes qui ont traversé sa vie agitée. Dans l’ombre, le lecteur est dans ce flou transparent, ni portrait ni hagiographie, quoiqu’un peu des deux, dans un poème du passé amoureux de ce IL dont je vous laisse la découverte. Michel Lansade  (17/04/24)			Retour Sommaire Lectures Mercure de France (Février 2024) 64 pages - 11 €