Retour à l'accueil du site | ||||||||
Stéphanie MICHINEAU
Stéphanie Michineau a consacré sa thèse à l'étude
de l'uvre de cette femme de lettres fascinante et mystérieuse qu'est
Colette, sous l'angle de l'autofiction. Préalable nécessaire,
il s'agit tout d'abord, pour la chercheuse, de définir l'autofiction
en la différenciant de l'autobiographie. Cette notion a fait naître
de nombreux débats au sein de la critique et de la recherche littéraires
et elle occupe depuis les années 1970 une place particulière au
cur du récit autobiographique, fictionnel ou non. Stéphanie
Michineau, s'appuyant sur des travaux de recherches et des références
universitaires définit ainsi dans un premier temps, l'autofiction : L'autofiction,
c'est dire l'indicible. Elle n'appréhende plus la fiction de la même
façon que les autobiographies d'antan; loin de voir en elle un obstacle
sur le chemin de la connaissance de soi, la fiction devient pour les autofictionneurs
le moyen d'accéder à une vérité plus authentique.
[
] L'étrangeté de soi à soi est devenue, il est
vrai, le thème de prédilection de la littérature autofictionnelle. Cette étude, nourrie de références aussi riches que précises,
est impressionnante d'érudition et colossale par le travail dense et
rigoureux qu'elle suppose. Une richesse et une documentation incroyables que
ne manqueront pas de passionner les spécialistes et les lecteurs de Colette
mais qui éveillera également la curiosité de ceux qui ne
connaissent pas l'univers de cette femme de lettres qu'est Colette, personnage
considéré trop facilement sulfureux. Une dernière précision
: professeure de lettres, Stéphanie Michineau (née en 1972) est
aussi auteure : quel parcours ! Sylvie Legendre-Torcolacci |
Sommaire Lectures Editions Publibook 374 pages - 41 € Visiter le blog de Stéphanie Michineau Découvrir sur notre site d'autres livres du même auteur : Construction de l'image maternelle chez Colette de 1922 à 1936 Pensées en désuétude (sous le pseudonyme de Fanny Cosi) |
||||||