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Paul ANDREU
Le narrateur de ce récit est un homme solitaire, souffrant : il recherche le calme et le silence de la nature pour se plonger dans un face à face lucide, donc parfois très douloureux, avec lui-même. C’est pourquoi il a rejoint deux maisons, bien connues de lui, qui lui offriront un havre de paix. Là, veillé discrètement par des amies chères, dans le silence de la campagne et des bois, contemplant le miroir des eaux, il aspire à de longues rêveries ; en profonde symbiose avec la nature, il se laisse aller à ses souvenirs, au rythme de son corps et de son âme : Je suis venu chercher la paix, pas la beauté. Pas la terreur, la paix. Je suis prêt à la payer de monotonie et d’ennui. J’ai besoin de paix. Ainsi, construite au gré du vent et des eaux de l’étang, cette longue méditation conduit cet homme à faire le point sur sa vie, sur ses échecs et ses angoisses : L’eau de l’étang se referme sur moi. Les rêves vont et viennent comme des carpes. Sylvie Legendre-Torcolacci |
Sommaire Lectures Les impressions nouvelles 128 pages - 13 €
Polytechnicien, ingénieur, architecte, Paul Andreu a notamment réalisé les aéroports de Roissy, d’Abu Dhabi, de Jakarta, du Caire, de Nice... Il a inventé le concept de l’aéroport du Kansaï (Osaka) et a assuré la construction de la Grande Arche de la Défense... |
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